Traductions réalisées à partir des textes originaux
« Alors que Dieu était en train de distribuer des portions du Monde à toutes les personnes de
la Terre, les Géorgiens faisaient la fête et buvaient sérieusement. Résultat, ils arrivèrent en
retard et Dieu leur dit que toutes les terres avaient déjà été distribuées. Quand ils répondirent
qu’il étaient en retard uniquement parce qu’ils avaient levé leurs verres en Son hommage,
Dieu fut heureux et donna aux Géorgiens cette partie de terre qu’il avait réservée pour Lui-
même. » (Légende reprise ici par R. Rosen, 1991)
« Pour les peuples du Caucase, qu’ils soient du nord ou du sud, Chrétiens ou Musulmans,
l’hospitalité est un élément central de leur image de soi. Pour les Géorgiens, « un invité est de
Dieu (st’umari yvtisaa). » (K Tuite, La dictature du banquet : l’importance politique et sociale
du Supra Géorgien, 2008)
« C’était un moment émouvant : la générosité spontanée d’une personne rencontrée quelques
minutes plus tôt, l’abondance de nourriture et de vin sur la table, l’éloquence stylisée des
toasts, la sensation de participer à un rituel ancien.
(…)
Le rôle principal du maître des toasts (connu en géorgien sous le nom de Tamada)
En principe, à toutes les occasions où il y a du vin, même si seulement 2 hommes sont
présents, l’un d’eux est choisit pour être le Tamada. Le Tamada idéal ne doit pas seulement
être cultivé, plein d’esprit et s’exprimer clairement, il doit aussi être un bon buveur, c’est-à-
dire être capable d’ingérer des quantités de vin qui sortent de l’ordinaire (4 ou 5 litres n’est pas
anormal) sans souffrir de dégradation perceptible de ses facultés.
(…)
L’étiquette du supra : aucun vin ne peut être bu sans qu’un toast ait été prononcé par le
buveur. Mais c’est loin d’être tout : chaque tournée commence par un toast sur un sujet
particulier déclamé par le Tamada, après quoi, lui – et lui seul – boit. Une fois que le maitre
des toasts a terminé, chaque autre invité, l’un après l’autre, fait un toast lui-même sur le même
thème et chacun boit. En outre, chaque buveur, idéalement, devrait boire TOUT le vin de
son récipient à boire (verre, corne, ou quoi que ça puisse être) d’un seul trait. »
- Kevin Tuite, La dictature du banquet : l’importance politique et sociale du Supra
Géorgien, 2008
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traditions à table, ont une viniculture datant de 8000 ans, faisant de ce pays le berceau du vin.
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